Tout le bien de la presse fait le bonheur de l'artiste

Les conteurs sont une espèce en voie de disparition. Rien à voir avec les bavards cathodiques qui fatiguent le verbe, éreintent l’imaginaire, laissent amnésique la mémoire collective.
Une étoile dans l’œil de mon frère de Moussa Lebkiri renoue avec l’art narratif d’antan… îl sait, avec tact, drôlerie et une certaine gravité, évoquer une Kabylie quotidienne et lointaine, quand les vieux se souvenaient de la colonisation, quand les femmes ramassaient les olives.
Est- ce un gamin qui poursuit le soleil et les sauterelles du passé ? Est-ce l’enfance universelle ?
Un rébus magique écrit, joué par Moussa Lebkiri et son complice Nasredine Dalil (saxo, ney, bendir et derbouka).

Franck Tenaille – Le Nouvelle Observateur

Moussa Lebkiri est de la lignée des grands conteurs, espèce en voie de disparition et qu’il faudrait songer à protéger…

Serge Vollmar – Le Méridional

… Il a le goût du danger, du mot qui glisse, se risque et fait mouche : c’est la folie dans ce qu’elle a de sublîme, de merveilleux et d’élégance… Moussa Lebkiri est conteur-comédien à multiples facettes…

Virginie Recolin – Le dauphiné


…Entre l’évocation de sa plus tendre enfance dans le quotidien de la Kabylie et son arrivée à Paris à l’âge de 9 ans, Moussa Lebkiri berce son public de métaphores tendres et poètiques, en retrouvant son regard d’enfant pour conter la magie de son parcours…bref un spectacle rare, sensible et envoutant…

W.A.G - Le Provence


…Moussa fait circuler une chaleur dans la salle. On a l’impression d’effectuer le voyage en Kabylie, de pénétrer dans un monde encore préservé. De goûter ces dates et ces figues sèches qu’il offre à l’entracte et de humer le parfum de la menthe sauvage

Chantal Gibert – Sud-Ouest



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M O U S S A   L E B K I R I   S E L O N L E S   A U T R E S   A U T E U R S



“Moussa Lebkiri n’est pas un rabâcheur de vieux folklore, même africain… îl nous fait entrer sur la pointe des pieds, sur le chaud du cœur, au sein de son village d’aujourd’hui. C’est simple, c’est beau, c’est bouleversant comme le sable trop fin qui coule inexorablement entre des doigts qui allongent, qui plissent, qui raidissent. Tendre et drôle, Moussa a créé un langage, c’est Ramuz, un Giono de là-bas. Nous comprenons enfin de l’intérieur tout ce qu’on nous explique en vain depuis si longtemps avec des jargons, des gros mots, trop gros!… Merci Moussa.”

Jean- Pierre Chabrol



“ Moussa fait partie d’une jeune génération de créateurs algériens qui font honneur à leur territoir d’origine (…). Il est l’orpailleur des mots, le chercheur azimutal de la langue française et le chantre du parler à la manière de nul autre pareil. Les mots, il les traque et les poursuit, il les dévide, les déplace sur un tapis volant ou roulant…

Malek Chebel


J’ai toujours rêvé d’être comédien… J’aurais aimé devenir comédien. Comme Moussa. Je l’ai rencontré pour la première fois en janvier dernier, à l’aéroport de Madrid. Nous étions invités pour une semaine par l’Institut Français. Une poignée de mains, quelques regards furtifs, deux ou trois mots simples, en somme une complicité sans commentaire… Dans le monde cruel qui nous serre de plus en plus, il faut faire de la place aux conteurs et aux poètes… " ami, ton enfance je la reçois comme un cadeau…

Azouz Begag


“J’ai connu Moussa Lebkiri au Festival d’Avignon en 1988. Moi, je contais des contes que j’avais adaptés de ma tradition orale haïtienne, lui, évoquait son enfance kabyle dans sa langue et son imaginaire poètique. J’ai découvert son imagination débridée et créatrice, la “non servilité” car il a, comme Patrick Chamoiseau et Raphaël Confiant, la même rage constructive à chahuter la langue française pour lui donner une autre dimension, la nôtre francophone…”


Mimi Barthélémy

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